Test : défiez votre capacité de perception de la couleur

Votre oeil est-il aiguisé à la perception des couleurs ? Discernez de subtiles nuances d’une même teinte.

Le fait d’avoir un écran de qualité et correctement calibré a une influence sur la personne qui fait le test. Mais c’est une manière de profiter de la couleur, de se situer et un petit exercice d’entraînement pour ceux et celles qui veulent travailler leur vision colorée et perception.

Petit défi qui avait été lancé aux amoureux de la photo grâce à ce test de 10 questions proposé par la société Lenstore au UK. Ce test demande d’effectuer des tâches telles que sélectionner la nuance la plus claire ou la plus foncée parmi plusieurs options.

“Si le Web regorge de mille et une façons de perdre son temps devant son écran, le jeu récemment relayé par nos confrères américains de PetaPixel a su attirer notre attention. Baptisé « Colour is in the eye of the beholder » (La couleur réside dans l’œil du spectateur) et conçu par le fabricant de lentilles de contact Lenstore UK, celui-ci propose, à travers 10 questions, de tester la précision de votre perception des couleurs. Relativement simple dans leur énoncé, ces questions demandent à votre œil aguerri de discerner de subtiles nuances d’une même teinte – ce qui peut s’avérer relativement complexe dans la pratique.”

2000 britannique ont été soumis à ce test. Données collectées par VIGA en janvier 2019. Il en ressort que les scores moyens sont entre 5 et 6. Seulement 0,2% obtiennent 10.
Ce que l’on savait qui est confirmé : les femmes ont une meilleure perception que les hommes (57,7%/53,8%)

La meilleure performance en fonction de l’âge : les 31-35 ans quelque soit le sexe. Elle diminue avec l’âge. Les plus de 76 ans seulement 30-40% de réponses correctes.

Le fait de bien percevoir les couleurs est corrélé également au fait de parler plusieurs langues.

La perception de la couleur dépend de plusieurs facteurs. La façon dont nous parlons de couleur influence notre perception bien sûr. Les mots sont très souvent connotés. Si nous voyons et pouvons ressentir les couleurs d’abord, mettre des mots et la façon dont nous parlons de couleur est influencée par de nombreux facteurs, dont par exemple, notre vécu, notre environnement, l’histoire, les symboliques religieuses, sociétales et bien d’autres plus subtiles.

Dans certaines langues des mots n’existaient pas pour nommer certaines couleurs. En anglais par exemple il a fallut attendre l’arrivée du fruit “orange” en Europe pour lui donner ce nom, avant on utilisait le mot “Yellow-red”.

Les russophones disposent de deux catégories de mots distinctes pour désigner le “bleu clair” et le “bleu foncé”. Une chose n’est jamais “bleue” en russe, elle est soit “siniy” (bleu foncé), soit “goluboy” (bleu clair). De nombreuses expériences suggèrent que ces mots influencent notre perception des couleurs”.

Pour en savoir plus je vous conseille les livres de A. Mollard-Desfour (Linguiste, lexicographe, sémiologue, conférencière) avec une série « Dictionnaire des mots et expressions de couleur. XXe-XXIe siècles »